Révolution

Ma plume s’envole,
Les mots s’endorment et j’en perds mes groles
Va-nu-pieds sans terre, j’embrasse le sol,
Parsemé de commisérations,
Les menus mangent les gros.
Sans appétit, j’apprécie, spectacle étrange
Où un tas d’yeux mi-clos
Feignent un vif intérêt pour la mam’selle
Dévorant un monstre sans queue,
Aussi gros que le roi lui-même.
La révolution a commencée !