Tes yeux dessinent les vallons de mon ignorance.
Torpeur mordue, j’enlace le présent doucement,
Pour les jours froids habités par la criante absence
De ton regard qui disparait dans un bruissement.
Mes pensées sont comme la pluie septentrionale.
Le souvenir dans mes poches de tes chaudes mains,
Me ramène sur les rives méridionales
Où les jours roses laissent entrevoir un demain.
Tes beaux cheveux noirs sont comme un torrent au galop.
Indomptable idylle de la fin du premier jour,
S’effaçant comme les bras de celle de Milo
On en devine beauté pour demain et toujours.