Bien subitement ou doucement vers le Rien,La conversation de la brutalitéOu le cotoiement de l’habileté sans frein,Alors Rien re relève de la débilité. Rien vit, tel un diable, truculent oxymore.Les jours qui naissent ressemblent à un tisonEt l’homme-loup si fragile se remémoreDe la chaleur d’un ciel rieur de la prison. Pourquoi ne pas essayer de […]

La peur de Rien

La flûte chante, douceur du magnolia ;Sur les routes un vert jeune baladin glousse ;Les chants des oiseaux illuminent sa frimousse,Qui jamais ne renie sa juvenilia. Aux pays des merveilles méridionales ;Une naïade belle comme le 1er jourÉcrase la catatonie par un bonjour ;La douce libère comme les saturnales. La profondeur des océans, tellement chic […]

Spain

Noirs cheveux s’en sont allés comme ils sont venusHirsutes jusqu’au bout me menant à CulozTriste et amusé de la laide apothéoseIls me manqueront, je suis maintenant si nu. Noirs cheveux, beauté un poil et demi faroucheRacontent des histoires à dormir deboutComme un livre qui aurait perdu tout son goût.Cheveux noirs, genre de petit scaramouche. Tant […]

La toison noire

Idées défraîchies qui perlent Le mur des souvenirs instantsMadeleine qui déferleL’air debout se tient clairvoyant Un violet sur trois roues si fierLutte avec les voyellesChambre, fief des combats d’hierMusique en sentinelle Endroit à nul autre pareille temps est un ami du lieuRéalité y sommeilleEt on s’y passe bien de Dieu Les limbes cèdent leur placeEsquisses des […]

Chambre

De la fenêtre, feuilles virevoltantesD’un printemps en dernière de couvertureComme la une d’une bimbo septante Les lignes s’effacent vers un doux futur. Le temps se glisse dans les verts intersticesDes histoires racontées d’une fenêtreOuverte à la page du long solsticeDes âmes aimantes qui traînent leurs guêtres. Quand les lignes s’assemblent pour forniquerLes lettres sont noires […]

Fenêtre

Toutes les mièvreries connaissent aujourd’hui l’adoubement.Le peuple se meut derrière l’intolérable roitelet,Les autres pleins de terre dans la gueule,Leurs ailes miscibles flirtent avec les cieux,Essuyant les nappes des ripailles.

Un corsage radoubé

Sans personne,Solitude triste.Avec vous,Solitude ensoleillée.Sans vous pas de refuge,La musique bien plus belle.Avec vous dans la peau,Et la musique dans les têtes. Un cœur sans verbe,À tous les tempsEt un regard dans le présent.Déjà dans vos bouchesUn cœur verbalBien trop présentPour l’homme du futurSans passé. Le bruit des mots compliquésLoin derrière.Le silence pour un temps,Salvateur […]

Averbal

Les mots sortent de leur litTel un raz-de-maréeRamenant la chaude mélancolie.Reste une maigre branche mutiqueAbîmée par les éclats volcaniques de l’océanles mots brûlent jusqu’à la lie. La compréhensionTel un savons’échappe par le balcon. L’air vicié par le mensongeprovoque le suffoquementdu petit homme qui vit dans le grand.Les cris le prolongent dans ses tourments.

Colères

Profils taquinsRien ne ressemble plus à soiQue l’autre Le miroir est un tricheurUn estompeur du souvenirIl rend flou Regards en arrièreSouvenirs d’un violet sur 2 rouesSeule certitude Les mots présentsPour symboliser le néantDes choses passées L’observationRend-t-elle les choses floues ?Ou est-ce le contraire ? Elgato le flou flouUn rien naîfUn rien minouReflets édulcorodés

Reflets

Dans la rue, les enfants d’aujourd’hui,Billes dans les poches,Pierre dans la mainSourires partout, sourires nul part. De la fenêtre, des enfants d’hier,Sur le sol tristeEffroyablement invisiblesDes rêves dans les griffes d’un monstre sans tête. Sur les bancs du monde, les enfants de demainAimentRêventJouentRientApprennent CœursYeuxVisagesBouches, livres dans la mainConjuguentTravailler la paix et l’amour.

Des enfants

Ruisselantes sont les feuilles auPrintemps,Trop peu nombreux les souvenirsD’une jeunesse désarticulée. Suintants sont les mauxD’un jeune homme,Et verts de soleil sont les yeuxDu futur.

Désarticulé

Quelle voleuse,C’est une menteuse !Quel persifleur,C’est un estompeur !Quel bienfaiteur,C’est un tricheur !Quelle amoureuse,C’est ma femme heureuse !

Heureux

La Vie a ses ennuis,Ses puitsSes rayuresSes taches. Les Chèvres ont leur vie,Leurs pleursLeurs joiesLeurs amours. Je ne suis pas chèvre et ne m’abreuve que de vos amours.

Chèvres d’antan

Quand l’aube quitte son lit,Des regards pressés s’éveillent,La rue se farde lentementArborant son sourire moite de la veille. A l’heure des parias,Les murs se font lecture,Catalyseur des oisifsLes mots se font volatiles.

Fard

De Tocqueville, de Tosquelles.Une idée pour l’unUne action pour l’autre.La Révolution.l’Un en parle,l’Autre la vit.l’Humain.l’Un en parlel’Autre s’en souci.J’aime donc le souci,l’HumainEt la révolution des astres. Le Grec dans une assiette,Dans un livreC’est chouette, Le Grec dans les têtesC’est mieux que dans une assietteOn se sent moins bête. De la Démocratie, De la Folie.

Tocqueville, Tosquelles

Si la rue était racoleuse,Sa pestilence ne pourrait être que dorée,Ne serait point habitée que par des hordes blafardes,Ne brillerait point que par sa mièvrerie. Le silencieux l’aime,Elle est un ravissement pour les yeux,Son sari à jamais éternel,Miroir de la béatitude d’un vendredi soir. Ses yeux fertiles, ses mains délicates,Son sourire si blanc,Et mes joues […]

La rue

Les mots avec leurs longs doigts finsCaressent mon visage abîmé.Cordonniers, ils font plus que rafistoler,Couturiers, ils font de mes vagues à l’âmeUne parure bigarrée. Loin de moi, je suis tel un bateau dans les airs,En leur compagnie je suis un patchwork ambulantRésistant à l’ère du temps.

Cordonniers et couturiers

Des mots doux comme le miel,Pas tout à fait cache-misèrePour le va-nu-pieds du désertQui ne connait pas le langage de la parureCar son écriture est faite de bigarrureLoin des maudits cœurs pleins de fiel.

Langage de la parure

Harmonieuses rencontresDe belles courbes labialesComme une bouche émasculéeDe sons assourdissants.Dominical dentalFabuleuse langue,Saveurs des signes.Joueur de fifre tarabiscotéDe l’aube à la nuit tombanteLes signes inaudiblesFinissent par laisser glisserLeurs habitsAntique nuditéBestiale langueDu bien-être

Langue

l’Anarcholyrique N’est pas un anti-moustiqueMais l’endroit des idées.Des idées de chnocToujours chiques. Chics sont les uns,Chnoques sont les autresIdées toujours bien à leur place.L’idée de… C’est tellement compliqué les idées. l’Anarcholyrique a son propre Arachnoïde,ProtecteurDes idées chocs,De la certitude,Car rien d’aussi impalpableQu’une idée. L’anarcholyriqueC’est l’endroit D’un rythme,D’un joyeux bazarChnocEt chique.

Le chnoc c’est chique

Peux-tu peindre ta terre aux mille et une senteurs/douceurs/couleurs/Et par là même caresser ma transpiration de rancœurD’une domestication inachevée,Je parviens à me promener dans la plus sauvage des anarchie organiséeOù règne un chaos bien sympathique

Le jardin

Assis sur le bord du chemin,Ma solitude ensoleillée dans les poches.Indolence du temps qui passe.Même sans cheveux je suis hirsute. Debout au comptoir du café,Ma vie se raconte en histoires drôles.En salopette ou pantalon bien trop court,Les mots revêtent tous les costumes. Couché dans l’Orient-Express,Mes beaux rêves voient du pays.Billet pour la vie,Mes tracas sont […]

Mots en voyage

Des sous, des petits sous,Bas dessus, bas dessous,Volubile volte-face. Ma vie fout le camp,Tout, rien, ni plus ni moins,Où est donc Ornicar ?Caché dans le placard !Nous voulons avoir généralement des amis,Passionné je ne le suis pas.

Ornicar

Reine de la pourpre sans terre ni toit. Ô phœnix !La lune rit, toujours badine, le ciel pudeur.Pâles les étoiles, pas philistines les boucles noires. Clandestins sous la grande chevelure brune parsemée de grains de sable argenté, trottine, trottine.Le croissant sur la mèche ondulée se repaît.Doux parfum de la Palestine,De sons et d’icônes vêtus de leur […]

Palestine

La fornication des motsC’est une conditionnelle libérationDe soi.Enchevêtrement de toujours,Amour des signes,Dans la peau.Les mots de tous les joursNe sont pas Troubadours,Pâles et oranges.Les mots qui forniquentNe sont jamais aussi bienQue dans la peau d’un hommeQui aime.Les mots saventRireAimer,Danser.Parfois se perdentMais reviennent toujoursÀ l’amour.Travailleurs de toujours,Ils courentCourent,À en perdre haleineEt peuvent s’échouerMais reprennent toujoursLeur marche […]

Personnification

La poézieC’est la Tour de Pize des motsQui se défont comme un tricot,Alluvions des sentimentsTransportés sur un fil d’argent,Poézie de la nudité. Les mots de la poézieOnt bien souvent trop chaud,Ils se baignent nus, tout penaudsEn perdent leurs attributs.Grammaire des sentiments, perdue.Beauté des mots sauvages. La poézie,C’est le choix des motsnon pas beaux.La beauté c’est […]

Poézie

Fifre tarabiscotéeReflet de nos embarrasDébarras lumineuxGardons le soleil dans nos armoiresNos pieds chaussés,Alors la rue joyeusePompeuse truculenteAssis sur mon guéridon tiré par trois chevauxJe ris de la neige dans vos greniers.

Tarabiscoté

Ô toi dont le ciel se languit, ta bouche dessineles contours pourpres de lendemains bien plus sûrsQue les virages effrayants de ce monde sans queue ni têteJe préfère me perdre dans le creux de tes hanches,De tes lignes j’écrirai les miennes Visage heureux, je rêve sans toit ni moiPerdu dans l’indolence du temps. Je tutoie, […]

Louve

Tes yeux dessinent les vallons de mon ignorance.Torpeur mordue, j’enlace le présent doucement,Pour les jours froids habités par la criante absenceDe ton regard qui disparait dans un bruissement. Mes pensées sont comme la pluie septentrionale.Le souvenir dans mes poches de tes chaudes mains,Me ramène sur les rives méridionalesOù les jours roses laissent entrevoir un demain. […]

Spleen du 13e abruti

Quand la rue se fait oppressante,Hurle mon ami, hurle !Hurle à faire trembler ces godelureaux, Ces abrutis dans leurs habits du quotidien,Qui courent pour dépenser toujours plus.Je préfère la racaille, plus maligneDébrouillarde comme tous les invisiblesOn pisse comme on écrit sur les mursTout nous appartient. Quand la rue est mièvre,Hurle mon ami, hurle !Hurle à […]

Hurle, hurle mon ami !

J’aurais tant aimé être bien né artiste,Jouant avec brio les usages de ce mondeTelle la belle langue de Thélonious Monk.Je suis tout aussi bien né drôle d’autiste,Abhorrant les certitudes de ce mondeTelle la célèbre logique d’Adrian Monk. Né dans ce bizarre monde sans armure,Je n’ai perdu que mes batailles bruns cheveux,Et découvert que je suis […]

Thélonious Monk

Si les mots étaient idiotsDe la vile béatitudeIls seraient bien asociauxAutomatique attitudeFace aux torrents d’idiotiesDe la pluie et du beau tempsQui courent comme une inertieBel oxymore du printemps.

Socidiotie

Puisqu’il y a un temps pour la pluie,Un temps pour le soleil,Une temps pour les rires,Un temps pour les pleurs,Pourquoi n’y aurait-il pasÀ côté d’un lieu ordinaireUn lieu originalintemporotopique

Utopique

Les mots en ballade,À califourchon sur mon ailleursJe rêve de BrooklynComme d’une Maryline en basket. La balade des mots,À califourchon sur les notesJe rêve de rencontres musicalesDe velours bleus. À califourchon sur ma vie,Devrais-je la laisser filerPour enfin la vivreEn basket et musique.

À califourchon

Aimée, puisse le charme toujours existé,La divine jeunesse toujours célébrée,Et partons sous le ciel parsemé d’étoiles,Témoin éternel de ce duo sans voile.

Aimée

Sans la folie des unsje n’aurais jamais pu faire mon kangourouInaperçu Sans les ondes radioélectriquesje n’aurais jamais su écouterInaperçu Sans la terreur des autresje n’aurais jamais goûté à la douceur de la solitudeInaperçu Sans les textes religieuxje n’aurais jamais vu l’OrientInaperçu Sans le Cantique des Cantiquesje n’aurais jamais découvert la poésieInaperçu Sans ma mèreje n’aurais […]

Discret

Une ville libreDes signes sur les mursUne grammaire vandaleDes lignes non-verbalesChoix de la rupturePoésie des hommes libres Ni règleSauvageNi infâmeBeautéCœurDe la liberté

Grammaire vendale

J’ai aimé la nuit comme une vie,Souliers percés, satyre vidée.Poches pleines de lauriersDes diamants de l’oragePerles féminines, voisins, voisines.L’aurore dans nos cheminées,Les cœurs s’entrelacent.Danse des corpsDouce euphonie.

Douce euphonie

S’évertuerTantôt fait courir la raison,Fruit amerDe la colère S’évertuerTantôt fait de soi,Une armureContre le murmure. S’évertuerTantôt fait naître des idées,Au goût suaveDe zouave S’évertuerTantôt fait perdre ses vertus,Comme une carapacesans sa tortue limace S’évertuerTantôt fait pleurer les mots,Pour se sentir savantDe la vie artisan S’évertuerTantôt fait danser les gens,Comme un tableau de ChagallD’un bleu si […]

S’évertuer

Elgato, un rien minou,Ogre suspenduJoue avec les aiguilles de l’horlogeDont le monde fait l’élogeAlors que l’horloger s’est renduCar un rien filou. Elgato, un rien naïfRuche pleine de mielRaconte l’indicibleSon cœur est doux comme le mielAlors que sa tête nuisibleJoue avec le temps passif. La durée est une subtilitéÉchappant aux chatsSans tracas. l’Histoire suit sa destinéeDans […]

Elgato

Si Éluard était un B-Boy,Les mots des figures,Les corps seraient poésie. Si les mots étaient pensés,Loin de toute figuration,Les Hommes seraient des poètes. Avec des si, on mettrait les mots en bouteille.Rêve d’enfant,Espoir d’une rencontre de l’autre côté Être en mal de poésie, mal de corps.Les mots masseurs, danseurs,Mots de la terre. Poésie manouvrière, certes.Le […]

Éluard est un B-Boy

Où sont passés les corsairesLes pirates de l’enfanceLes cow-boys des mersEt les anachroniques ambulances Tout est trop à sa placeÇa agaceTrop fugace Fuir dans les livresEn repartirY revenirSempiternelle ritournelle Tout est trop à sa placeÇa agaceTrop fugace La passerelle volatiliséeLe retour en arrièreRime avec faussaire Pouvoir encore faire volerSes petites voituresC’est encore moins possibleÀ l’heure […]

Enfance

Hier j’étais un moscovite perdu,Un étranger au milieu de bien trop d’autres.Souvent pressés, rarement inquiets, souriants,Vite, vite, vite. Aujourd’hui je pense être un moscolent retrouvé,Un autochtone au milieu d’étrangers.Souvent ici, rarement là-bas, toujours souriants,Lentement. Demain, je serai ni lent, ni rapide,Ni d’ici, ni d’ailleurs.Souvent souriant avec les autochtones, les étrangersJe serai comme le vent,Chaud ou […]

Impressions

Yeux dans le placard,Regard vitrifié,Intime bonheur,Indolence du temps qui passe.Siroteur des rues bancales,Qui comme le SiroccoRéchauffe le cœur avide,De couleurs, de vides…De l’akkadien au latinMême idée de l’amourAvec quelques pattes en plus.Œcuménisme du langage,Nécessité de relier.Regard peu avisé aux choses apprivoisées.Du feu de cheminée aux feux de forêtsSeuls les crépitements nous rappellentL’exhalaison d’un corps boisé,Parfum […]

Intimisme livide

Quelle hirsute !Cette puteFlûte Quelle volupté !Cette aiméeVolée Quelle souplesse !Cette déesseFinesse Quelle crâneuse !Cette voleuseHeureuse Quelle d-âme !

La lutte

Haut de forme lointainArithmétique truculente,Souvenirs des parias bien chaussésDe patins à glace sur le bitumeNe reste que l’écume du goudron chaud.Alors avançons sur place, tête relevée dans le guidonEt contemplons la ville. Le soleil est vert,Le bleu est rond,Le jaune dans les cœurs. Jamais préparés pour les grands froidsPeurs septentrionalesDu temps surannéNous vivons la même […]

Les va-nu-pieds

Ni queue ni têteLe poisson n’a pas d’arête,Ni queue ni têteJe me sens très bête,Ni queue ni têteJe crie à tue-tête,« Ni queue ni tête ! »Ni queue ni têteJe remercie Aristote,Ni queue ni têteJe reste une tête de linotte,Ni queue ni têteJe reste faussement la tête haute,Ni queue ni têteJ’ai perdu mon haut-de-forme,Ni queue ni […]

Ni queue ni tête

Quel bel héritage, vous nous avez tant légué,Qu’il serait si dommageDe négliger les pages richesses, tant aiméesPar les érudits sages. Mésopotamie des mille et une merveille,Peux-tu peindre ta terre aux mille et une senteursOù dansent Tigre et Euphrate sur un air de bonheurRien que pour le plaisir de mes sens en éveil. Signes et coins […]

Orient, fantasmes occidentaux

La forêt se meure, les âmes tombent,Les bûcherons aigrefins piétinent les vies,Les feuilles d’or se recyclentEt de nouveaux arbres pleins de paix brilleront sur le monde.Alors comment « écouter la forêt qui pousse plutôt que l’arbre qui tombe ». Les colombes crient famine,La terre est philistine,Perfide comme les faux espoirsDe la grande poire. Le vent […]

Palestine II

Regard livide, je m’en moque !Bouche émasculée, j’en aime son contour si rougeVisage si parlant, aimant, ressemblantJ’en suis dérouté, déroutantesLes lignes de ton visage dans mon espritQue tu es belle !Symbole de la constitution des Hommes,Tu en es le plus beau tableau.

Regards

Ma plume s’envole,Les mots s’endorment et j’en perds mes grolesVa-nu-pieds sans terre, j’embrasse le sol,Parsemé de commisérations,Les menus mangent les gros.Sans appétit, j’apprécie, spectacle étrangeOù un tas d’yeux mi-closFeignent un vif intérêt pour la mam’selleDévorant un monstre sans queue,Aussi gros que le roi lui-même.La révolution a commencée !

Révolution

Ma sourde complainte sur une étagèreS’est vu épousseter par une folle ménagèreReine de mon panthéon, fille de mon imagination.

Sourde complainte

Pâle versificateur je m’oublie dans unRienEt cette rouge écharpe qui vous va siBien.Jonchés sur le sol mes doux rêves enLambeaux,Piétinés par une horde blafarde deGodelureaux.La rue est un immense album deColoriage,Que je peins et dépeins, loin de toutRacolage. Ignorant leurs généreux crayonsSans couleursJe reste malgré moi un passif consommateur,Non sans rancœur.Je me suis arrêté pour […]

Album de coloriage

Web designer et graphiste de métier, la poésie fait partie de mes autres passions. Les premières prennent beaucoup de mon temps libre et la dernière m’aide à mieux vivre le présent, comprendre le passé et entrevoir le futur comme une opportunité, une chance… Les mots personnifiés et les états d’âmes matérialisés sont un jeu. Je […]

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